« Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais » Oscar Wilde

dimanche 6 juillet 2014

Petite incursion culturelle au Cambodge


Transfert frontalier Laos/Cambodge

Nous avons décidé d’octroyer un paragraphe complet au passage de la frontière Laos/Cambodge tant l’épopée fut épique ! Nous avions acheté un billet combi à Pakse nous permettant de nous arrêter à Don Khone autant de jours que nous voulions avant de repartir vers Siem Reap, lieu de la cité d’Angkor. Nous prévenons donc la guesthouse le soir que nous partirons le lendemain matin ; parfait tenez-vous prêt à 9h. Bien évidemment, le lendemain matin, personne à 9h…9h15…9h30…le stress monte car nous devions enchaîner pirogue, bus jusqu’à la frontière, établissement des visas et reprise d’un autre bus jusque Siem Reap. En sachant que si nous rations une étape, le voyage prenait fin. On sonne donc à l’agence : don’t worry, don’t worry…quelqu’un va venir ! 10h15, le quelqu’un en question arrive à la guesthouse, nous fait monter sur sa pirogue, nous quittons Don Khone pour rejoindre la terre ferme. Le mini bus qui nous conduit à la frontière est toujours là heureusement. Et là c’est le début des petites arnaques : il faut retirer des sous en kip (monnaie du Laos) pour pouvoir payer les visas à la frontière mais il faut les changer en dollars avant de prendre le minibus et évidemment le taux de change au bureau de cet endroit est hyper défavorable, en gros ils se mettent une bonne commission en poche, mais on ne peut rien y faire ! Nous voilà donc partis vers le poste frontière. 30 min  plus tard nous débarquons au milieu de nulle part, une route, des champs, deux postes frontières, deux barrières…on se croirait dans un film de série B.

Deuxième petite arnaque : il faut payer 2 dollars pour mettre son tampon de sortie du Laos (du jamais vu) sur son passeport…si vous ne les donnez pas, le douanier tarde à vous rendre votre passeport et vous êtes susceptibles du coup de rater votre bus de l’autre côté. Soit. Nous voici au Cambodge. Troisième arnaque : le certificat médical à un dollar, délivré par un bossu (ça ne s’invente pas) qui vous prend la température corporelle à l’aide d’un scanner (type self scanning du supermarché Carrefour) à 5cm de votre gorge alors qu’il fait 40°C…oui oui on y croit (et on apprendra plus tard que si on avait montré nos carnets de vaccination, on n’aurait pas payé). Direction ensuite le cabanon pour remplir les formalités du visa, donner sa photo, mettre un beau cachet dans le second cabanon et hop, par on ne sait quel miracle tout s’enchaîne à merveille et tout le monde est en ordre. Mais là survient la quatrième arnaque : un seul bus pour 80 personnes, ça ne va pas le faire. Mais bon, nous sommes rodés : Malou se faufile prendre des places, je fourre les sacs où je peux, ok prêts à partir. Cinquième arnaque : l’intérieur du bus est défoncé, pas d’air conditionné, et plein de poussière. Le voyage s’annonce rude. On attend. Pour finir, ils disent qu’ils vont envoyer un second bus pour prendre le surplus de voyageurs, et donc on attend. Et la survient la combine du siècle : pendant qu’on patiente dehors, un minivan arrive et le chauffeur du bus propose pour 15 dollars de plus, un transfert privé, plus rapide, tout beau, tout propre. Et bien sûr que ça marche, les touristes impatients et harassés par la chaleur foncent tête baissée. Nous résistons et nous pouvons enfin démarrer avec 1 grosse heure de retard (plus besoin du deuxième bus du coup !).
Dès les premiers kilomètres, nous savons que ça va être l’enfer, la poussière rentre par les fenêtres, la suspension est inexistante mais ne nous plaignons pas, ceux qui sont assis sur des tabourets en plastique dans l’allée centrale sont encore moins bien lotis. Je vous passe les détails du trajet et de la route totalement défoncée (alors que le minivan privé peut emprunter la nouvelle autoroute, mais notre bus est trop large pour s’y rendre huhu). Nous aurons droit quand même à quelques arrêts pipi et un ravitaillement plats chaud. Le bus prend une route à rallonge car dans notre groupe certains se rendent à la capitale Phnom Penh et d’autres à Siem Reap. A 22h, nous sommes déposés encore une fois au milieu de nulle part dans un genre de restaurant en bord de route pour attendre un nouveau bus qui nous déposera à Siem Reap. Le cambodgien chargé du relais nous dit : le bus arrive dans 10 minutes et vous aurez des beaux sièges pour dormir. Septième arnaque : le bus arrive 40 minutes plus tard et déjà rempli. Même cinéma : Malou se faufile, je charge les sacs et heureusement on choppe les 2 dernières places assises dans le fond mais la banquette est défoncée. Nous arrivons enfin à Siem Reap à 3h du matin au lieu de…21h. Zen, restons zen car nous devons encore négocier un tuk tuk pour rejoindre la guesthouse. Heureusement, quelqu’un nous attendait à l’accueil, à 4h nous sommes sous la couette et nous tombons de sommeil.


Siem Reap : la majestueuse cité d’Angkor.

Des amis nous avaient recommandé la guesthouse Seven Candles car ils participent à un beau projet humanitaire de réinsertion des jeunes enfants dans la vie scolaire. Le Cambodge se relève seulement de la guerre et de l’influence des Khmer Rouges et nous voulions au moins nous rendre un minimum utile. De plus, la guesthouse est un réel petit paradis de confort et les gens sont vraiment une seconde famille. Aujourd’hui, nous demandons conseil à Ly pour la visite de la Cité, car Angkor ça se prépare, surtout dans le but d’éviter les milliers de touristes (note brève d’Histoire pour vous situer : Angkor fut la capitale de l’Empire Khmer pendant 500ans, du 9ème au 14ème siècle, d’abord hindoue puis bouddhique et a donc vu la succession de nombreux rois, chacun mégalo à sa façon donnant ainsi naissance à une collection de temples plus merveilleux les uns que les autres).

Avec le recul, nous pensons avoir trouvé LA meilleure solution pour visiter ce site immense, donc si vous avez la chance de vous y rendre, nous vous conseillons vivement de suivre notre itinéraire, vous n’en serez que ravi, mais sachez une chose : Angkor appartient à ceux qui se lèvent tôt…très tôt !! Nous avons opté pour la formule PASS 3 jours (40$ par personne, possibilité de l’écouler sur une semaine). Ly nous fournit gratuitement des vélos et nous en profitons d’abord pour visiter le centre ville très moderne, rempli de pubs, de restos, bref une ville faite pour satisfaire et contenir les millions de visiteurs à l’année et donc sans vraiment de charme.
Nous faisons un mini détour par le Parc pour observer les chauves-souris géantes qui pendent et volent par dizaines dans les arbres…je comprends mieux maintenant le nom de Batman. La petite astuce du jour est de se rendre vers 16h30 au guichet de la Cité pour acheter notre pass et bénéficier ainsi d’une fin de journée gratuite (fermeture à 18h) mais surtout du coucher de soleil sur Angkor Vat. Armés de nos vélos hollandais, nous parcourons les 5km qui nous séparent du mythique Angkor Vat. La foule est évidemment au rendez-vous mais nous avons tout le loisir d’admirer l’astre colorer le temple et de prendre le cliché classique en face des bassins (qui sont presque à sec) et des 5 tours du palais.


Notre première impression est un peu décevante car la foule est assez irrespectueuse, les abords du bassin sont sales et nous pensions que le site était beaucoup plus grand…mais on se dit qu’avec notre programme minutieusement étudié, on devrait contrecarrer tout ca ! Dans la foule immense, coup de bol, on croise le couple de français avec qui nous avions partagé la route en moto à Pakse. On se retrouve au resto pour savourer le plat national, un amok de poisson avec une sauce cacahuète et plein de parfums exotiques. Le lendemain matin, après des crêpes cambodgiennes et des nouilles comme petit déj’, nous louons des VTT (plus confortables que les vélos hollandais) pour partir pour la grande boucle (22km) de la Cité vers 6h du mat’.
L’astuce du jour est de passer les 2 plus gros sites (Angkor Vat et Angkor Thom) sans s’y arrêter (même si ce n’est pas l’envie qui manque) et se rendre ainsi directement au temple de Preah Khan (« L’épee du Roi »). Après une bonne heure de vélo (suer à 6h du mat que c’est agréable), nous arrivons seuls sur le site…et la magie peut commencer à opérer. Le temple est immense et nous y rentrons par un pont surmontant les douves et bordés de soldats « bouddhas » tirant sur un serpent, scène mythique du « barattage de la mer de lait » où dieux et démons tirent sur un serpent pour faire couler le nectar qui abreuve la population.
Nous découvrons aussi nos premiers fromagers (arbres immenses dont l’écorce sert à fabriquer les boîtes à fromages, et dont les graines tombent dans les interstices des murs pour ensuite y grandir et menacer les édifices de s’effondrer). Nous nous promenons parmi les ruines et bon nombre de sculptures de Vishnou, Brahma et Shiva ornent encore les pierres. Etre perdus seuls au milieu de ces vestiges reste indescriptible et nous y passons facilement 2 heures avant que les premiers touristes ne remplissent les lieux. Il est temps pour nous de poursuivre et garder notre longueur d’avance sur les groupes. Nous visitions sur la route le Banteay Prei, le Kroi Ko et le Neak Pean, un énorme bassin entouré d’escaliers avec en son centre une île sanctuaire ornée d’animaux fantastiques.
Nous arrivons sur l’heure de midi au Ta Som, temple dédié à la mémoire des ancêtres des rois où nous observons notre première tour à visages et une porte prisonnière d’un énorme banian offrant des clichés époustouflants. Nous en profitons aussi pour acheter un magnet, sachez qu’il vous sera quasi impossible de ne rien acheter comme souvenirs car les enfants sont tellement harcelants sur tous les sites que c’est le seul moyen d’en être vraiment quitte. Quand aux parents, ils se précipitent vers vous à la sortie des temples pour vous vendre de l’eau, des fruits ou vous attirer dans leur resto… Le mieux est d’encore en rire avec eux car ils ont tous la même stratégie et rentrer dans leur jeu avec le sourire vaut toujours mieux que de les ignorer.
La chaleur est bel et bien étouffante maintenant mais nous continuons notre route vers le Mébon et le Pre Rup, « temples montagnes » avec des tours imposantes très bien conservées. Une drache de 15 minutes nous offre de la fraîcheur mais après c’est bel et bien pire car les temples se transforment en vrai four suite à l’évaporation. Arrivés devant le Banteay Kdei (« Citadelle des Cellules »), on s’accorde une micro-sieste à l’ombre pour pallier à la chaleur. Ce « temple plat » est un ancien monastère bouddhique et s’étire sur plusieurs centaines de mètres.
Tous les bas-reliefs sont encore superbement sculptés et on peut y observer bon nombres de danseuses sacrées (apsaras). Il est parfaitement conservé ce qui fait qu’on peut très bien se rendre compte du nombre de pièces jointes les unes aux autres, des piliers remplissant les temples, de la petitesse des portes et des hauteurs de plafond. Nous sommes toujours tout seuls et ce temple aura un de nos coups de cœur. Comme il nous reste encore un peu de temps avant la fermeture, nous décidons d’aller voir le fameux Ta Phrom (« Monastère du Roi »), lieu où a été tourné Tomb Raider.
Il y a encore quelques groupes d’affreux chinois qui tendent à s’en aller et nous pouvons admirer à notre aise l’association des vestiges et de la nature qui font de ce temple une merveille de mystère antique. Il s’agit du plus grand temple de la cité, un genre de ville dans la ville. On s’y perd facilement mais on comprend surtout que la nature peut vraiment faire disparaître n’importe quelle trace de civilisation. Les derniers rayons du soleil nous offrent un dernier moment magique de quiétude au sein de ce temple oublié. Nous reprenons une dernière fois nos vélos pour rejoindre la guesthouse avec pour but : douche, resto, dodo ! Journée 1 remplie avec succès !! 

Le lendemain, nous optons pour une journée tuktuk pour reposer nos jambes, négocié à l’auberge qui nous conduit aux temples plus éloignés et qui nous attend chaque fois pendant notre visite (prix courant : 20$ la journée + 5$ si départ avant 7h et/ou coucher de soleil + 5$ si temples éloignés).
Départ à 7h du mat direction le Banteay Srei (« La citadelle des Femmes ») situé à 25 km au nord d’Angkor. Encore une fois, nous arrivons pile poil avant les premiers groupes et nous pouvons bénéficier de ce temple aux allures totalement différentes. Il est entièrement sculpté dans du grès rose (mélange de pierre de sable rose et de latérite) qui prend différentes teintes selon l’orientation du soleil. Sa seconde particularité est la précision et la finesse des reliefs, proches de la perfection. On pense que seules des femmes auraient la patience de sculpter de tels chefs d’œuvres.
On peut observer aussi les mini temples centraux gardés par des statues de singe. Un énorme plan d’eau et un petit musée bien instructif complètent notre visite. Nous repartons ensuite vers le Banteay Samre, surnommé l’Angkor Wat miniature. Très bien conservé également, il nous impressionne de part sa double enceinte au carré, ses différentes tours et surtout l’ambiance très paisible qu’il y règne.
Le temple se prolonge par une terrasse longue de 50 mètres ornée par des lions en pierre dont les queues étaient amovibles pour faire place aux torches lors des cérémonies. Nous revenons dîner tranquillement à midi à la guesthouse pour éviter les grosses chaleurs. L’après-midi, nous visitons le groupe de temples de Roluos à 15km de la ville, plus anciens (9ème siècle – préangkorien). Ce site est surtout connu car il témoigne des débuts de l’architecture et de la sculpture khmères.
Nous enchaînons donc Lolei (avec de très beaux linteaux de portes sculptés), Preah Ko (consacré à Shiva et ses taureaux sacrés) et le Bakong, 3ème temple montagne de la cité, très bien conservé, en grès rose avec des statues d’éléphants (symbole de stabilité et pérennité) et de lions (symbole de pouvoir et de force) offrant une superbe vue à son sommet (atteint après l’escalade de marches immenses pour élever au maximum la pyramide, nos cuisses s’en souviennent « Angkor »). Le soir, petite détente dans un resto local très chic, où on nous tire les chaises pour nous asseoir (on avait oublié que cela existait), recommandé par le routard et où les plats sont seulement à 4-5€… Mais au final, on ne se sent pas forcément si à l’aise en sachant la misère qui règne à seulement quelques kilomètres. 

Le lendemain, journée mythique avec au programme Angkor Thom et Angkor Wat. Levés à 4h30, nous enfourchons de nouveau nos vélos hollandais afin de voir le lever du soleil sur Angkor Wat. Astuce du jour : se poster à gauche du long pont d’entrée pour pouvoir bénéficier du calme d’une telle scène (tous les groupes s’engouffrent dans le temple).
Prendre son petit déjeuner en voyant le ciel changer de couleur au-dessus de ce temple restera une très belle expérience « Angkor » une fois. Deuxième astuce : une fois le soleil levé, nous nous dirigeons directement vers Angkor Thom laissant les touristes lambda soient retournés à leur hôtel pour déjeuner soit visiter Angkor Wat, bondé. Angkor Thom est immense car c’était une ville entière fortifiée qui a abrité jusque 100.000 habitants au Moyen-âge.
Nous y pénétrons par l’arche sud avec son immense porte de 23 m de haut surmontée d’un mystérieux personnage à 4 visages (on se croirait dans la peau d’Indiana Jones). De chaque côté du pont franchissant les douves, 54 statues de géants soutiennent le naga sacré (serpent décrit plus haut). On est de suite plongé dans une autre époque. On arrive alors au Bayon (« Montagne Magique »), temple montagne mystérieux et désorientant de par ses 54 tours ornées de 216 visages aux sourires énigmatiques.
Les 4 visages de chaque tour évoquent les vertus de Bouddha: au sud la sympathie, au nord l’humeur égale, à l’est la pitié et à l’ouest l’égalité. Ce temple est un véritable dédale où on est obligés de se perdre et aussi d’admirer les bas-reliefs renfermant plus de 10.000 personnages. Nous poursuivons par l’ensemble Royal renfermant le Baphuon, autre temple montagne dont la façade ouest donne l’aspect d’un bouddha couché entrant en nirvana (on a fait 2 fois le tour du temple sans le voir mais en fait, il faut prendre du recul car l’agencement des pierres se fait sur 60m de long), la Terrasse des Eléphants, les bassins royaux et le palais royal (ridiculement petit et sans grand intérêt comparativement aux temples dédiés aux dieux ou aux ancêtres…c’était ringard d’être roi à cette époque).
Nous visitons encore 3 autres temples parsemés dans la jungle angkorienne puis nous arrivons au point de chute final : Angkor Wat (« ville pagode »). Astuce du jour : s’y rendre vers 12h30-13h, certes il fait plus chaud mais tous les touristes rentrent manger. On pensait avoir tout vu et être blasé mais il faut avouer qu’il reste magnifique. Il faut le voir pour ressentir la grandeur d’un tel temple qui a été construit en même temps que Notre-Dame de Paris (au 12ème siècle, culture culture !). Ce temple montagne est dédié à Vishnou, dieu suprême de l’hindouisme, symbolisé par la tour centrale (rappel au phallus divin).
On peut observer sa statue à la sortie du pont de 200m franchissant les douves. Une autre chaussée nous amène devant la façade du temple large de 235m et nous pouvons ainsi observer les 5 tours sacrées, la centrale dédiée au roi (qui s’identifiait donc à Vishnou…je dis, Monsieur !), les deux voisines à la Cour et les deux extrêmes aux éléphants (les serviteurs devant se contenter des entrées à l’arrière…une question de priorité non mais !). Les 4 murs de l’enceinte du temple sont gravés de scènes magnifiques sur 2m de haut et 200m de long, ça nous fait de la lecture. On accède ensuite au sanctuaire, enfilade de terrasses, d’escaliers, de cours et de petits autels ainsi que la salle aux 1000 bouddhas (malheureusement pillée).
Le clou du spectacle est la montée et la vue sur toute la cité depuis la tour centrale, et là on se dit clairement qu’il valait mieux être roi à Angkor Wat qu’à Angkor Thom !!

Nous pouvons rentrer à la guesthouse serein, nous avons bouclé Angkor en 3 jours, sans personne sur les sites et ce détour au Cambodge en valait vraiment la chandelle. Demain, départ pour le Vietnam, dernière ligne droite de notre périple !




Oli (dans une cuisine de Saint-Remy avec vue sur piscine – 24/06/2014).

Jour 1 
Preah Khan









Ta Som




Mebon & Pre Rup








Ta Phrom (Tomb Raider)





Banteay Kdei











Jour 2

Banteay Samre








Temples Roluos






Jour 3

Angkor Thom


















Angkor Vat




































2 commentaires:

  1. Ca reste super chouette de vous lire et de voir vos photos :) On attend la suite ;)
    Chris

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    1. Merci! ça fait plaisir de savoir que le site a toujours son petit succès! Encore le Vietnam pour vous faire rêver et pour nous faire revivre nos aventures ;-)

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